Plan Campus

Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur, a levé le voile, jeudi 29 mai, sur les six universités lauréates du « plan campus ». Un plan censé redorer le blason des universités françaises. 5 milliards d’euros seront ainsi investis par l’Etat pour soutenir Bordeaux, Toulouse, Lyon, Montpellier, Strasbourg et Grenoble pour but de dynamisation, rénovation et de visibilité à l’échelle internationale. Seul hic de cette boîte de pandore, c’est l’exclusion du site parisien du projet.

Le comité d’évaluation du "plan campus" a rendu, jeudi 29 mai, son verdict. Le projet de rénovation initié par Nicolas Sarkozy, et mis en œuvre par Valérie Pécresse, vient de s’achever avec le choix de six sites universitaires (Bordeaux, Toulouse, Lyon, Montpellier, Strasbourg et Grenoble), qui auront droit à un soutien financier de l’ordre de 5 milliards. La débandade des universités françaises au classement de Shanghai a sans doute joué sur la motivation de l’Etat. Vu l’objectif fixé : rénover le parc immobilier universitaire, attractivité des diplômes, et concurrence avec les universités étrangères.